Sélectionner une page

INTERVIEW

Questions - Réponses

4e partie : Différence entre développement personnel et développement individuel.

Q. : Quelle différence faites-vous entre développement personnel et développement individuel ?

R. : Attention cela va déplaire, mais il faut bien un jour oser dire tout haut ce que pensent vraiment les initiés.

À l’époque où j’ai connu le Dr Lefebure et où je côtoyais les cercles initiatiques avec lui, je rencontrais des personnes qui étaient versées dans l’ésotérisme pur et dur. Aujourd’hui la majorité des personnes que je rencontre et qui viennent au Phosphénisme, fréquentent essentiellement les milieux du développement personnel, milieux qui fragilisent l’individu plus qu’ils ne le stabilisent.

Q. : Est-ce que vous sous-entendez que la structure psychologique des individus a changé au cours de ces dernières années et que les techniques de développement personnel ne renforcent en rien le mental des pratiquants ?

R. : Le Phosphénisme est une technique initiatique, pas une technique de développement personnel. Ces différents exercices qui, s’ils ont un effet indiscutable dans le développement de la mémoire, de l’apprentissage, ont une autre visée. Le Phosphénisme n’a que peu ou pas d’applications en développement personnel. Et même si cela ne fait pas vendeur, pas à la mode et peut même contribuer à une faible diffusion de la méthode du Dr Lefebure, nous nous devons de le dire et de l’expliquer.

Le Phosphénisme vise à vous faire toucher par le vécu des phénomènes d’état de conscience très très profonds. Ce n’est pas un jeu, ni une distraction. Des éléments de votre psyché vont être mis en marche par le phosphène et surtout par le ryhmo-phosphénisme. Vous devrez faire face à des éléments cachés de vous-même et vous préparer à affronter des aspects parfois obscurs de votre âme. Quelques personnes y perdront pied car leur structure psychologique n’a pas été préparée à cette introspection des profondeurs. La fragilité de la psychologie humaine étant essentiellement due à toutes ces méthodes modernes dites de développement personnel qui, bien loin de renforcer, finissent par affaiblir certaines personnes… De même qu’au fil des années nous avons énormément perdu au niveau de notre résistance physique… Le plus petit bobo peut nous faire terriblement souffrir… alors qu’il n’y a pas encore si longtemps beaucoup d’opérations se faisaient sans aucune anesthésie !

Le Phosphénisme repose principalement sur les techniques initiatiques qui modifient l’état de conscience pour vivre des états comme les rêves lucides, le voyage astral, le vécu de la montée de koundalini. Il est une partie de ce qui était enseigné dans les collèges initiatiques.

Ces personnes étaient choisies, c’étaient des élus, dans le sens d’aristoïs (littéralement les plus forts), des nobles de cœur (du fait du travail sur les différents éléments de leur esprit, de leur cœur, leurs passions). La vie était plus difficile qu’aujourd’hui, les personnes étaient dans le réel et non dans le virtuel de la télévision, d’internet, des jeux vidéo, de facebook, de Twitter, etc.

L’entraînement initiatique n’a rien à voir avec la tonne d’inepties débitées sur les sites et forums à la sauce magie blanche, rose et trouillarde des magies noires. Si vous avez des problèmes psychiques sérieux qui résultent de maladies génétiques ou des problèmes de physiologie cérébrale ou glandulaire, il est évident que l’urgence est de réduire votre souffrance et d’engager une médecine ou thérapeutique sérieuse avant d’aller vers le Phosphénisme initiatique.

Q. : Donc le Phosphénisme n’est pas une thérapie au sens médical du terme ?

R. : Les techniques initiatiques ne visent pas à opérer votre thérapie. Dans les voies de l’adeptat (la voie initiatique conduit à l’adeptat ou transmutation), si vous avez des problèmes psychiques vous n’êtes pas initiable.
Mais cela fait à la fois partie de la sélection naturelle et également des épreuves que chacun d’entre nous se doit de traverser.

Q. : Qu’est-ce que le développement personnel et que peut-il apporter réellement ?

R. : Le développement personnel est né des travaux de Jung et de Adler. Avant eux cette notion n’existait pas. Freud lança l’idée que la personnalité développe un super ego constitué des espérances, désirs, ambitions, peurs, concepts moraux de nos parents. Carl Jung dit que la persona externe d’un individu est influencée par une structure interne qui possède toutes les qualités du sexe opposé. Cet anima ou animus est vivifié par le refoulement des énergies naturelles, et il est le juge de votre bonheur.

Freud et Jung indiquent tous les deux que les composants de la personnalité se développent au fur et à mesure que vous mûrissez avec l’âge. Donc cette structure est un pur produit social. Une forme de modèle de la façon de vivre des parents et désormais, nous faisons entrer, via la psychogénéalogie, toute la chaîne de l’arbre généalogique. Bref, nous sommes le résultat des modèles de nos parents et ancêtres tels qu’ils voulaient ou espéraient être.

Il s’agit donc d’un travail sur la psyché et ses composants. Une forme d’harmonisation du conscient et de l’inconscient pour mieux vivre et supporter les vicissitudes de la vie.

Aujourd’hui tous les travaux de Jung sur le processus d’individuation ou du soi sont repris dans le développement personnel au travers des notions de synchronicités, d’archétypes, d’interprétations des rêves.

Le développement personnel n’est à ce jour qu’une récupération totale des idées et concepts, méthodes de la tradition magique, des voies spirituelles authentiques (PNL, sophrologie, visualisation créatrice, hypnose éricksonienne, nouvelle hypnose, pouvoir du subconscient, mindfulness…) Le tout adapté avec une vision déformée de la pensée positive et de toutes ses possibilités managériales pour le bon développement de l’entreprise et de la société.

L’homme ou la femme doivent réussir à harmoniser des aspects de leur personnalité dans le but d’aller mieux et de s’adapter à l’existence, à ce que désire, là, les parents, ailleurs la société et désormais l’employeur. Il faut penser positif, vivre positif, être un gagnant dans tous les domaines de la vie, même si cela revient à nier la réalité des faits et du vécu et à aggraver les problèmes.

Les interprétations des rêves et symboles varient selon les écoles de psychanalyse. On peut tout dire, tout faire dire, trouver du sens à ce qui n’en a pas.

Si vous parlez à un véritable rêveur lucide ou un pratiquant du yoga du rêve dans le bouddhisme tibétain, vous comprendrez très vite qu’il n’accorde aucun sens aux rêves et à ses symboliques. En effet, les rêves lucides et les pratiques du yoga du rêve par la décréation et recréation complète de la structure du rêve mettent fin au sens et message des rêves.

Pourtant vous accepterez de passer des années de développement personnel, en analyse de vous-même à chercher une signification à ce qui en est dépourvu, ce qu’on appelle « ignorance conceptuelle ». Vous essayez de rassembler des morceaux, de trouver un sens à ce qui se passe dans cette existence pour moins souffrir.

Et bien évidemment vous oubliez que :

« parler d’un problème c’est déjà le créer…
et que tout ce qui est
 dans l’esprit se manifestera un jour dans la matière… »

Le développement personnel s’est attaqué à toutes les situations que vous pouvez rencontrer dans votre vie. Certes, il est toujours profitable de bénéficier de techniques et conseils divers, mais il est un domaine où le développement personnel touche à ses limites :

Le domaine initiatique

Si la psychologie s’est intéressée et a récupéré de nombreuses techniques initiatiques, c’est aussi du fait de la baisse de niveau de la spiritualité véritable, du manque d’hommes et de femmes de l’art, d’éveillés authentiques. Aujourd’hui les éveillés sont endormis. Les systèmes traditionnels avec leurs procédures efficaces n’ont pas le vent en poupe, et je vais vous faire une confidence, ils sont en train de disparaître pour notre plus grand malheur.

Aujourd’hui sont apparus de nouveaux besoins avec un éloignement de la vérité brutale de l’existence. L’homme et la femme de nos sociétés occidentales sont fragilisés par des discours lénifiants. La psychologie utilise et créé de plus en plus de descriptions de termes médicaux pour désigner une pléthore de nouveaux « complexes » psychologiques. Ceci est même dénoncé au sein de la psychiatrie comme un abus à visée marketing avec pour but d’étendre les prescriptions médicales et donc les marchés du médicament. La société est « malade » des maux qu’elle n’en finit pas de créer. Ce problème devient terrible lorsque l’on fait analyser des parties du mécanisme de la pensée comme étant des subpersonnalités agissantes. Cela fait entrer dans la croyance en des personnalités multiples autonomes et finit par créer de véritables divisions de l’individu, voire provoquer la folie.

Le développement personnel est devenu un mot incontournable que nous-mêmes devons utiliser sinon nous ne sommes pas à la mode. Mais, je voudrais mettre en lumière ici une distinction importante :

L’initiatique n’est pas le psychologique

Vous ne verrez jamais un adepte engagé sérieusement sur une voie spirituelle essayer de recoller les morceaux, il n’essaie pas de repeindre ou de changer les meubles de la maison pour être acceptable dans ce qui est à la mode. Il sait que la maison, la psyché, est un composé disparate, éphémère et mouvant. D’ailleurs le bouddhisme, à titre d’exemple, est très clair, puisqu’il parle d’impermanence de ces composés, il fait une analyse précise des facteurs mentaux et des poisons de base que sont l’attachement, la haine et l’ignorance. Il ne considère pas qu’il doit arranger l’ego, ou réarranger un soi par un processus psychologique. Il dispose pour cela en quelque sorte d’une « psychologie bouddhiste ». Lui, il essaie au niveau supérieur de sortir de la maison et de faire un travail qui n’a rien à voir avec un processus d’individuation. Au premier niveau vous aurez l’impression qu’il y a un intérêt sur tout le fonctionnement de la psyché, de l’âme, mais en fait il ne cherche nullement à arranger ce qu’il sait devoir abandonner un jour.

Un renversement du vrai sens de la personne

Comme indiqué, tout a été sorti de son contexte spirituel et initiatique. Ce que nous nommons la personne était auparavant appelé la « nature ». Vous dites mon mari ou ma femme est colérique ou bilieux, sanguin ou nerveux, mélancolique ou lymphatique. Ce que vous définissez ne leur est pas propre. Ce ne sont pas des traits spécifiques qui peuvent les définir et vous définir. Bien d’autres individus sont ainsi. C’est une caractéristique générale, une matrice de comportements imposée. Ces éléments descriptifs proviennent de ce que les Anciens appelaient « nature », car liés pour eux aux éléments « naturels » ), qui donneront l’étude des tempéraments. D’ailleurs quand vous dites : « Tu t’es encore emporté », l’autre vous répondra : « Je n’y peux rien, c’est ma nature. »

Ce qui vous rend unique et rend chacun unique n’est pas lié à ces caractéristiques communes, c’est une essence qui émane de tout cela et transcende ces descriptions. Ce qui vous rend unique est indéfinissable. Il y a en vous quelque chose d’indivisible qui vous rend vous-même.

Votre personne est donc inaccessible et elle ne peut être connue qu’au travers de votre nature. Tout attribut du sujet (Vous dans votre essence) n’est attribuable qu’à votre nature.

Il est difficile d’atteindre la personne. Je peux m’en faire une idée, car Daniel n’est pas toujours un bon mari, il est parfois aussi emporté, mais pas toujours. Je peux finir par deviner et voir au travers de l’attitude de Daniel, sur les éléments de sa nature et sa réaction vis-à-vis d’eux, ce qu’est la personne de Daniel. La personne de Daniel n’existe pas sans sa nature, mais je ressens que Daniel transcende cette nature. Je peux dire que je suis triste ou joyeux, mais ce sont des états qui passent. Daniel est au-delà de ces états, son moi est donc au-delà de toutes ces parties qui semblent le composer et faire sa conscience. Où est ce moi qui est censé nous décrire, où se trouve-t-il ? Si Daniel se conçoit sans tous les éléments et descriptions de sa conscience, la personne qu’il est « Daniel est », n’est ni une partie, ni la somme de ces parties.

Les Anciens observaient finement cela et comprenaient qu’il y a quelqu’un ou quelque chose qui est mêlé dans la nature. Ce qui vous caractérise et fait votre singularité distincte de tous les éléments de la nature, que vous nommez psyché ou âme, est imperceptible. La personne est ce qui comprend en elle au final votre nature. Le vocabulaire des traditions hindouiste, bouddhiste, shintoïste, hébraïque, et islamique approche cela différemment. Mais, leur conception centrale est qu’il existe quelque chose d’immanent et d’essentiel qui vous rend unique.

Les traditions nommaient cet aspect par différents noms. Cet aspect n’était pas issu du mélange avec la nature, il la comprenait, la transcendait tout en s’y mélangeant. C’est la notion du « Soi » (rien à voir avec le soi de l’individuation), ce Soi est d’ailleurs extrêmement proche de la notion de « Vide », d’ainséité. Il est appelé le logos, le germe, le Christ, la nature de Bouddha, le Moi originel. Les chrétiens le symbolisent sous le terme de l’ange gardien, du logos, les Grecs le connaissent sous le nom de Daïmon, et les Latins de Génie, les Africains parleront de leur Vaudoun.

Ce Moi originel (si nous pouvons l’appeler ainsi) est indépendant complètement du moi social, il n’est pas la nature. Il est inaccessible aux différents conditionnements. Il peut être masqué ou souillé, mais non détruit. Il est ce qui tient votre vie entière.

Le psychologue James Hillman dans Le code caché de votre destin, le nommera akène, la graine. La tradition chrétienne et hébraïque parle du germe, du grain de sénevé, de la Volonté qui n’est pas la volonté.

L’histoire de cette notion d’âme-image est longue et compliquée ; elle apparaît dans de nombreuses cultures sous les noms les plus variés. Mais les manuels de psychologie et de psychiatrie n’en font pas mention. Dans notre société, l’étude de la psyché et sa pratique thérapeutique ignorent ce facteur que d’autres cultures considèrent comme le noyau de la personnalité dépositaire du destin individuel. Ce qui fait l’essence du psychisme ou de l’âme, le sujet fondamental de la psychologie, a déserté les livres qui lui sont consacrés.

Ainsi, même le développement personnel a fourvoyé le sens profond de la persona, de la personne. Toutes les études et techniques qu’il propose n’ont rien à voir avec la personne, mais seulement avec sa nature. Prendre et sortir les techniques traditionnelles et les remettre à la sauce freudienne ou jungienne c’est supprimer les outils qu’elles contiennent.

Il existe au sein de chacun d’entre nous une graine, une présence qui nous rend unique, qui fait de nous un individu. L’individu est donc ce qui est indivisible en nous. Le développement personnel ayant détourné le sens profond ancien, il y a pour moi nécessité à lui opposer un nouveau terme :

Le Développement Individuel

Le développement individuel

Ce développement de votre essence, de votre personne dans son sens traditionnel repose sur des procédures bien précises qui s’enseignaient auprès d’adeptes par des maîtres. Il y avait une unicité entre les techniques de l’esprit et les techniques corporelles visant à expérimenter directement ce que le maître enseignait.

Les structures traditionnelles comportaient des enseignements spirituels transmis oralement via les contes, les récits, les chansons, les danses, le théâtre (jouer les mystères).

Les différents âges de la vie comportaient différents rituels axés sur ces enseignements. En faire le tour n’est pas le but ici. Dans certaines sociétés africaines, les secrets ne sont même pas cachés, ils sont transmis tout au long de la vie par des rites individuels et collectifs. Dans d’autres structures il y aura une distinction entre les enseignements extérieurs ou exotériques destinés à tous, et les enseignements intérieurs réservés aux pratiquants engagés. Ainsi, l’individu était préparé à la vie dans son milieu naturel (rites de chasse, rites agraires, rites de mort et résurrection, etc.).

Chacun était confronté à des vérités imparables qui nécessitent à présent d’être tues pour ne pas traumatiser l’homme et la femme civilisée. La première vérité est la mort et le fait qu’un jour nous mourrons.

Les moyens de subsistance font qu’aujourd’hui nous sommes des « névrosés » détachés de l’existence véritable. Nous ne sommes plus capables d’accepter ce qui vient.

Nous avons fait des bonds prodigieux et très utiles au niveau de la science, mais nous sommes devenus des handicapés au niveau de l’esprit. Les quatre nobles vérités, dont l’existence de la souffrance, sont cachées. Tout ce qui fait la vie et ses vicissitudes est dissimulé. Notre pensée est devenue aseptisée.

Le développement personnel lui vient en rajouter pour bien satisfaire ce qui auparavant était décrié comme n’étant pas le but ultime de la Vie.

Le développement personnel ne parle pas de vos défauts, des poisons de votre esprit, des actes non vertueux, des « péchés » ou logismois. Les quelques récits sur des forums de rêves lucides montrent à eux seuls le peu de compréhension et le très bas niveau des expérimentateurs. Les peurs supplémentaires nées de notre époque de troubles et les créations oniriques ne peuvent que détourner l’authentique chercheur de la vraie voie.

C’est ainsi que l’on peut trouver des personnes qui vous disent être en contact avec des reptiliens, des maîtres de la loge blanche, des commandants Ashtar etc. Le pire est qu’ils donnent de surcroît des conseils, alors que leurs descriptions montrent qu’ils n’ont absolument rien compris aux mécanismes neurologiques de la pensée.

Comment les nouveaux pratiquants déjà programmés par de telles inepties vont-ils affronter ces éléments de leur conscience et ne pas leur donner vie et forme issues de leurs propres peurs et croyances erronées ? Toute la base traditionnelle est absente. Les personnes qui passent par des états de conscience modifiée sans disjoncter ou se prendre pour des voyants au don hérité de la grand-mère ou du grand-père, pour des channels, des guides de dernières minutes, deviennent extrêmement rares. Leurs esprits sont remplis des descriptions de leurs lectures, des films à la Star Wars et de tout ce qui traîne dans les basses couches de leur conscience (le bas astral), des créations mentales qui viennent polluer leurs expériences et qu’ils laissent prospérer.

Quand on rentre dans l’Initiation, un processus de pompe va s’amorcer, tout le problème est de savoir si la personne sera capable d’accepter ce nettoyage et les expériences qui s’ensuivront.

Le Phosphénisme est une lumière qui révèle et transforme, mais l’individu d’aujourd’hui et de demain saura-t-il faire la part des choses ? Un véritable décapage culturel religieux est nécessaire dans le domaine initiatique. Il faut être capable d’affronter l’ombre, de séparer et réunir, de forger les métaux, c’est une véritable alchimie intérieure qui s’opère.

En conclusion, le but ultime du Phosphénisme est de vous permettre de vivre par vous-même des états de conscience modifiée et des expériences qui relèvent de l’initiatique et non du psychologique ou de l’amusette sensorielle. Ceci avec le minimum de superstitions nuisibles et de dangers psychiques interprétatifs erronés sur ce qui se manifeste.

Il s’agit de vous donner le vécu expérimental de nombreux phosphénautes, les clés découvertes pour franchir certaines étapes d’expériences éblouissantes.

Vous savez désormais le sens originel que nous donnons au mot « personnel ». Pour nous ce sens reste le sens traditionnel expliqué plus haut. D’autres y verront le classique du développement personnel. Vous, vous saurez ce qu’il en est exactement. Vous y trouverez les savoirs traditionnels et pourrez adapter les découvertes de l’Anneau de Lumière à vos voies traditionnelles, pour ceux qui sont dans l’adeptat. Pour les autres, vous découvrirez l’aspect des enseignements de diverses traditions sans les mensonges commerciaux actuels, et présentés selon les découvertes les plus récentes. Évidemment cela décape les croyances… mais un adepte est près à tout remettre en question.

Si vous êtes ici, c’est que vous faites partie de ceux qui apportent le Pouvoir de l’Anneau de Lumière.
Vous savez les lois de physiologie cérébrale à l’origine de nombreux phénomènes mystérieux,
Vous savez que cela éclaire l’efficacité de traditions anciennes, d’exercices étranges,
Vous savez qu’un homme le Dr Lefebure a eu la générosité de nous livrer ses recherches et expérimentations pour que science et spiritualité se rejoignent en dehors de tout obscurantisme, intérêt de chapelle, ou gouroutisation.
Vous êtes libres,
Vous êtes les « Passeurs des cendres de la mort », les « Voyageurs des Multi-univers de conscience »,
 Vous êtes les dignes successeurs des pratiquants de « l’Anneau de Lumière ».

Q. : En fin de compte à qui s’adresse où ne s’adresse pas le Phosphénisme ?

R. : Le Mixage Phosphénique en pédagogie s’adresse à tout le monde quel que soit le milieu social ou la tranche d’âges à l’exception des personnes qui présentent des problèmes oculaires importants.

Le développement individuel s’adresse à des personnes qui ont dépassé le stade du développement personnel et qui ont compris que le développement personnel n’était qu’une étape dans leur cheminement. Cela sous-entend que ces personnes n’ont plus de problèmes personnels à régler et qu’elles sont prêtes à exploiter certaines de leurs facultés mentales. Compte tenu des maux de notre époque cela s’adresse à une minorité de personnes.

En ce qui concerne les applications thérapeutiques il y en a autant que la bicyclette peut en avoir. La bicyclette n’est pas un outil thérapeutique mais son utilisation régulière améliore indirectement la santé.

Le Phosphénisme initiatique s’adresse à 3 % des personnes qui sont dans une véritable quête. Je reviendrai plus longuement sur cette règle des 3 % dans un autre entretien.

Mais la première à avoir soulevé cette règle des 3 % et Mme Alexandra David-Néel lorsqu’elle exprime le fait que seulement 3 % des lamas tibétains lui semblent dignes d’intérêt et qu’elle considère la grande majorité des autres lamas soit comme elle le ferait des braves voyants de nos campagnes ou encore comme nos moines qui se livrent à des pratiques sans réellement en comprendre les tenants et les aboutissants réels.

Dans toute population au groupe nous pouvons considérer que 3 % seulement sortent du lot.

En résumé, nous pourrions dire que dans un groupe donné seulement 3 % des pratiquants d’une discipline se démarquent. D’ailleurs si ce chiffre était plus important le niveau de conscience globale de la population serait bien plus élevé…

Faites-vous partie de ces 3 % ou souhaitez-vous en faire partie ?
La CARTE CLUB peut que vous y aide.