Le véritable sens de l’Initiation (du latin initium : commencement, début) est de déclencher des énergies qui vont permettre de réaliser et d’exprimer les facultés vers lesquelles tend l’individu.
La fixation de sources lumineuses directes ou indirectes est à l’origine de toutes les initiations et se retrouve dans toutes les traditions.
C’est cette fixation et, par conséquent, le phosphène qui donne accès aux pouvoirs de l’esprit, bien que beaucoup considèrent que ces capacités soient « réservées à certains élus ou initiés » parce qu’ils ignorent la nature même de l’Initiation.
Elles sont en réalité très faciles à obtenir et à développer, à partir du moment où l’on respecte quelques règles simples.
Ce Zoroastrien lui indiqua également certains exercices, notamment des balancements de la tête, afin d’entretenir et de développer les capacités ainsi éveillées. C’est par ce puissant élan que le Docteur LEFEBURE découvrit des phénomènes psychiques qui allaient transformer sa vie et le projeter dans une recherche dont il ignorait qu’elle allait durer toute sa vie.
Les impositions des mains, telles qu’elles étaient pratiquées autrefois, ne permettaient pas de comprendre ce qui donnait à l’initiateur une telle puissance, que celui-ci pouvait provoquer chez le candidat à l’initiation des états de conscience et des phénomènes spirituels. L’explication de ces pouvoirs était toujours liée à des interprétations philosophiques ou religieuses, la plupart du temps hors de propos.
À l’époque où le Docteur LEFEBURE reçut cet élan, les phénomènes psychiques étaient encore considérés comme mystérieux et réservés à certains initiés ou à certains élus.
Or, à quarante-quatre ans, lors de sa rencontre avec le mystique indonésien Pak Subuh, il eut la certitude que ces phénomènes étaient en réalité dus à une pratique spécifique agissant profondément sur l’ensemble du fonctionnement cérébral et provoquant des états de conscience très particuliers : comme Galip, Subuh se balançait, mais le rythme était différent.
C’est donc en analysant, à l’aide des phosphènes, l’effet des balancements sur le cerveau, afin de comparer les exercices que lui avait donnés Galip et ceux que pratiquait Subuh, que le Docteur LEFEBURE fit sa première grande découverte et s’aperçut que les phosphènes accroissent les potentialités cérébrales de l’individu.
Le mot initiation vient du latin initium, qui veut dire commencement, début. Le véritable sens de l’initiation est de donner un puissant élan en déclenchant des énergies cérébrales, notamment par les balancements, qui vont permettre de réaliser et d’exprimer les facultés les plus élevées de l’individu.
Cette découverte de l’effet de la pensée rythmée sur les capacités cérébrales fait tout naturellement entrer les techniques initiatiques dans le domaine de la physiologie cérébrale. Finalement, cela confère à « l’Initiation » un sens beaucoup plus profond que le sens culturel ou intellectuel étroit auquel on le cantonne habituellement, et il ne s’agit plus d’un don ou d’une capacité due à la qualité morale de l’individu.
Le Docteur LEFEBURE a ainsi mis en évidence l’action structurante du rythme sur le fonctionnement de l’encéphale et sur la pensée. L’Initiation n’est donc pas un don de Dieu, fait en guise de récompense à une personne en particulier, mais plus exactement un don universel fait à toute l’humanité, chacun pouvant suivre les lois de la nature, ce que les Grecs appelaient « Physiologie »
Note : vous pourrez plus facilement observer le « phosphène initiatique », si auparavant vous vous êtes entrainé aux phosphènes « classiques », afin de développer et d’activer la fonction Rythmo-Phosphénique de votre cerveau.
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et du CHAOS VISUEL ou AURA
2 : Observer les nuances de couleurs.
3 : Observer les formes qui se trouvent à l’intérieur.
4 : Observer les mouvements perçus.
5 : Faire la chasse aux détails et observer les sensations, les perceptions visuelles, les pensées et la façon dont on perçoit son corps.
6 : Observer longuement la lueur diffuse (dernière phase de couleur blanchâtre légèrement grisâtre).
Son observation, couplée aux exercices Rythmo-Phosphéniques est la clé pour l’accès aux perceptions supérieures.
7 : Observer les détails des sensations visuelles, cénesthésiques, auditives, etc. et SE LAISSER PORTER PAR LES RYTHMES QUE L’ON RESSENT.
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Balancement de la FORCE VITALE ou transmission de la grande force de vie
par l’oscillation du point de concentration
Note technique :
– Se pratique sur un tempo de 3 secondes, mais qui peut trouver avantage a être pratiquée sur un rythme plus lent. par exemple 4, 5 voir 6 secondes.
– Bien déporter les hanches, bien incliner la tête.
– Pas de petit mouvement du corps.
– Après avoir fait le phosphène, se représenter une ligne lumineuse qui ondule à l’intérieur du corps, et sur un temps égal devant soi. Par moments, la miniaturiser dans le phosphène.
– Se laisser porter par les effluves de la lueur diffuse.
Durée :
de 20 à 45 minutes
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Encore une fois, tout comme pour les balancements et les autres exercices initiatiques, nous remarquerons que tous les enfants la pratiquent instinctivement, même s’ils ne l’ont pas vu faire par un autre enfant.
La concentration entre les deux yeux, c’est-à-dire sur l’œil de Shiva ou phosphène, est classiquement liée à l’exercice du vide mental. Il ne s’agit pas d’une sorte de nihilisme philosophique, mais au contraire, d’un sentiment aigu du vide, que l’on retrouve dans le yoga.
Mais il ne faut pas chercher à provoquer un vide mental complet, qui, du reste, n’est pas réalisable ni souhaitable. Ici, l’effort de chasser les pensées produit le même effet qu’une pompe, et il ne faut pas empêcher les pensées de venir à la conscience. Il faut, au contraire, accepter celles qui surviennent spontanément.
Ce qui succède à chaque pensée est toujours supérieur à la précédente qui, en somme, traînait dans la conscience. Ainsi, apparaissent progressivement des éléments plus intéressants.
Ainsi, apparaissent progressivement des éléments plus intéressants.
Ceci est intéressant car cette cathédrale a été construite, au retour de la croisade, par un évêque qui avait été le bras droit de Saint-Louis lors de celle-ci. Il est donc très possible que, à l’occasion des croisades, les Occidentaux se soient retrempés dans les véritables sources du christianisme et de ses exercices initiatiques.
Il représente la présentation de l’enfant Jésus au temple pour la circoncision, qui correspond à la place de l’Évangile où le vieillard Siméon, qui tient l’enfant, s’exclame : « Je remercie le seigneur de m’avoir permis de voir la lumière avant de mourir ».
Il s’agit évidemment de la lumière spirituelle du Christ. Un fait est vraiment très curieux : pour cette phrase-là, on voit parfaitement le vieillard Siméon qui fait de la convergence oculaire, les yeux étant franchement en dedans et non pas dirigés vers le haut. Une enquête mériterait d’être diligentée pour en savoir davantage sur l’origine de ce tableau.
Extrait du livre : Réf. : L12 PUISSANCE DU CHRISTIANISME
L’EXERCICE MERVEILLEUX
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TENSIONS STATIQUES
Bien des Phosphénistes ont également réussi à produire ce phénomène : dédoublement avec perception objective du corps subtil. Ici, l’exercice tel qu’il a été transmis au Dr Lefebure par le Maître Zoroastrien Arthème Galip.
On retrouve des équivalents dans de nombreuses traditions comme par exemple dans l’hermétisme Shinto, Ko-Shinto, Shintoïsme ésotérique où tout tourne autour du feu sacré (phosphène) annonciateur de renouveau.
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à la fin de l’exercice nommé Funa Kogi, Furu Tama.
Furu Tama qui peut se traduire littéralement par secouer l’âme.
Ce rite parfaitement exécuté avec la prononciation des sons est certainement la clé active de par sa haute fréquence rythmique qui permet d’atteindre la fusion corps et esprit.
Quand les rythmes sont ancrés,
un simple rappel peut suffire.
(Photo (réduite) extraite du livre Expériences initiatiques, tome II).
la mâchoire très légèrement serrée, les poumons gonflés…
Si des questions se posent à leur propos, cela tient à l’incompréhension des phénomènes de la part de personnes qui n’en ont jamais fait l’expérience ou qui ne sont pas allées jusqu’au bout de la démarche. Elles en parlent sans les connaître complètement, répandant des idées fausses, le plus souvent saugrenues, le risque de se perdre dans « l’astral », de casser le « lien ou corde d’argent » qui relie le « corps astral » au corps physique, et autres absurdités.
Lorsque l’on comprend qu’il s’agit de phénomènes perçus au travers de sensations subjectives, on saisit du même coup qu’il n’existe absolument aucun danger à se laisser porter dans ces sensations. Vivre ces phénomènes permet de réaliser une prise de conscience quant à l’existence effective d’un univers qui ne relève pas du monde matériel, mais qui pourtant lui est lié : l’univers subjectif.
Les phosphènes sont la clé de cette découverte et les tensions statiques permettent cette véritable aventure.
Est-ce tout ? Non, car ces sensations indiquent l’existence d’un système sensoriel lié à cette énergie subtile. Par conséquent, il existe une forme de perception qui, chez l’être humain, ne s’est pas pleinement développée, non pas qu’il ne soit pas assez évolué, mais parce qu’il ne l’utilise pas. Il n’en connaît donc pas le mode d’emploi.
Les tensions statiques ne nécessitent pas un gros effort physique. C’est une question de dosage. Les exercices de tensions statiques se retrouvent dans différentes traditions et, bien que le principe reste le même : accumuler des rythmes dans la pensée par l’intermédiaire des rythmes physiques, la façon de les pratiquer varie un peu d’une tradition à l’autre.
C’est ainsi que ces exercices peuvent être pratiqués allongé, assis ou debout. Dans l’étude de ces exercices, en fonction des différentes parties du corps et groupes musculaires retenus, certaines traditions décomposent davantage les mouvements que ce que nous préconisons dans notre « Cours pratique de dédoublement astral ».
Dans ce dernier, les exercices sont la continuité de ceux donnés dans l’initiation zoroastrienne, dans laquelle, au contraire, seules les grandes tensions de tout le corps sont pratiquées.
On peut dire que la façon dont le Docteur Lefebure préconise de les effectuer, et qui lui vient de son premier maître, apparaît comme un juste milieu par rapport aux autres traditions.
Le Docteur Lefebure propose de découper le corps en 7 parties suivies d’une tension globale parce que son œuvre se veut dans la lignée de l’initiation zoroastrienne. Puis quand les rythmes sont acquis, c’est à dire quand ils se déclenchent durant le sommeil, il est possible de ne plus les décomposer mais de passer aux tensions globales.
Comme tout n’est qu’une question de cumul de rythmes, tout l’effort devra être orienté sur le respect des temps donnés dans le cours pratique de dédoublement astral. Les rythmes proposés sont l’aboutissement d’une étude réalisée par le Docteur Lefebure sur l’alternance des phosphènes doubles, grâce à l’examen cervoscopique.
(voir son livre : L’exploration du cerveau par les oscillations des phosphènes doubles).